2013 - Le Suriname




Du 30 décembre 2013 au 3 janvier 2014

Une petite virée de quelques jours, pour finir l'année, au Suriname.

S'y rendre n'est pas une mince affaire. Nous partons tôt le lundi 30 décembre (7 h) pour Saint-Laurent du Maroni. La route est belle, nous y serons en 2 H 30. Nous laissons la voiture, sous bonne garde aux collègues d'Alain. Et hop ! Nous embarquons dans une pirogue pour traverser le Maroni. De l'autre côté c'est Albina au Suriname !


Notre pirogue
Le morceau de piste entre Albina et Paramaribo
Après une courte attente pour les formalités douanières et policières nous montons dans un taxi collectif. C'est une chance, il attendait ses deux derniers clients et démarre tout de suite.


La route est plutôt en mauvais état, nous sommes en saison des pluies et les nids de poules sont pleins d'eau. Nous ferons environ 2 h de route.


Nous sommes bien contents d'arriver à Paramaribo. Il est 14 h, nous avons envie de nous dégourdir les jambes. Notre guesthouse "Un pied à terre" est agréable. Les patrons, des francophones, sont biens sympathiques.


Quelques explications sur le Suriname...

Cathédrale Saint-Petrus et Paulus

Bus collectif
Avant l'arrivée des Européens, le territoire correspondant aujourd'hui au Surinam était peuplé de tribus d'Amérindiens, Arawaks et Caribes.


Le va et vient des pirogues sur le fleuve du Suriname
Les Néerlandais occupèrent le territoire en 1581 et, durant la première moitié du XVIIe siècle, des négociants anglais colonisèrent la région. En 1667, les Britanniques cédèrent leur part aux Néerlandais en échange de la Nouvelle-Hollande (en Amérique du Nord).


Une maison... qui tombe en ruine


Le 25 novembre 1975, le Parlement néerlandais décida d'accorder l'indépendance au Surinam. Cette date est aujourd’hui célébrée comme “Fête de l’Indépendance”.


La langue officielle est le néerlandais. La monnaie est le dollar surinamais (1 € = 4.55 $s)


Le pont qui traverse le fleuve
Aujourd'hui, la population surinamienne est constituée de plusieurs minorités :
- La plus grande, environ 37 % de la population, est celle des Hindoustanis (tant hindous que musulmans ou chrétiens), descendants d'immigrés venus d'Inde au XIXème siècle.
Alain m'envoie un message codé,
 je crois qu'il veut une bière !
- Les Créoles, d'ascendance mélangée européenne blanche et africaine noire, représentent environ 31 %,
- Les Javanais, (« importés » des anciennes Indes néerlandaises) 15 %
La mosquée...
qui se trouve juste en face de la synagogue
- Les Marrons (descendants d'esclaves africains évadés) représentent 10 %.
- Le reste est composé d'Amérindiens (2 %), de Chinois (2 %) et de Blancs (1%).
En raison du grand nombre de groupes ethniques dans le pays, il n'y a pas de religion principale. La plupart des Hindustanis sont hindous, mais il y a également des musulmans et des chrétiens parmi eux. La plupart des Créoles et des Marrons sont chrétiens.

Les fêtes de fin d'année à Paramaribo


Bus musical
Début des festivités, il est 10 h le 31/12/2013 !
Elles durent plusieurs jours, pendant 3 jours les surimanais disent au revoir à l'année qui se termine. L'apothéose est le 31 décembre. La fête commence à 10 h du matin. Les habitants sont dans la rue, la musique est à fond. De longues guirlandes de pétards sont allumées. Le vacarme est tel qu'on distribue aux passants bouchons d'oreilles et masques. Les particuliers ouvrent leur garage à leur amis et famille. Les sonos sont à fond, un buffet est organisé par chaque groupe et déborde jusque sur les trottoirs.


Chaque boutique fait de même... des groupes jouent dans les rues. L'ambiance est ultra festive.  J'adore !


Les guirlandes de pétards
Un jeune homme parlant français nous a expliqué que chaque magasin participe au tournoi des pétards. C’est à dire qu’il allume sa propre guirlande. Un policier chronomètre le temps que durera l’explosion. Le gagnant de l’année sera celui dont la guirlande de pétards aura duré le plus longtemps.




Les pétards
Personnages dans la foule.






































Nous avons rencontré un groupe de copains de Cayenne et nous passons le repas du réveillon avec eux dans un restaurant Chinois.


Vers 22 h nous nous retrouvons au bar du Torarica, l’un des plus beaux hôtels de Paramaribo pour accueillir la nouvelle année comme il se doit !











Nous n'avions jamais vu autant de feux d'artifices en une soirée.

Nous passerons la journée du 1er et du 2 à nous remettre doucement de ces festivités en nous baladant dans Paramaribo.

Nous reviendrons...


Le départ



Activités portuaires à Albina

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