jeudi 17 juillet 2014
Oiapoque, Brésil
Nous profitons du long week-end de Pentecôte pour partir du côté du Brésil. Il faut savoir, qu’ici, le 10 juin est férié. C’est la journée de la commémoration de l’esclavage. Nous avons donc 4 jours devant nous.
Le samedi 7 juin 2014
Nous prenons la route en direction de Saint-Georges tôt le matin. La route est belle. La première étape sera Régina. Nous avons très envie de boire un café. Quelle surprise ! Il n’y a rien de rien à Régina. Nous nous attendions à une petite ville et nous trouvons un minuscule village en bordure du fleuve l’Approuague. Pas un commerce ouvert, si ce n’est un “chinois”. Tous les jeunes du village (et les plus vieux aussi) se sont donnés rendez-vous devant ce petit commerçant. Lorsqu’on demande où boire un café. Personne ne sait nous répondre.
Nous rencontrons un gendarme mobile. Lorsque nous réitérons notre question, il rit. Pas de café à Régina ! Il nous propose d’aller en boire un à la gendarmerie de Régina. Il s’agit d’une belle et ancienne demeure créole comme je les aime. La terrasse où nous prenons le café surplombe le fleuve. La vue est magnifique. Les gendarmes nous disent que le lieu est stratégique pour voir passer les pirogues des orpailleurs clandestins qui vont ou viennent du Brésil.
Après avoir remercié nos hôtes nous reprenons la route. Nous pique-niquerons quelques kilomètres plus loin et nous jouerons avec une fourmi cousine de Dark Vador qui adore la papaye.
Nous arrivons à Saint-Georges. Nous laissons la voiture à la gendarmerie (hé oui ! Encore des gendarmes) et cherchons un piroguier pour nous faire traverser le fleuve Oyapock. Pas de problème pour en trouver. Ils sont nombreux à proposer leur service.
Après environ un quart d’heure de navigation nous accostons côté Brésil. Les chauffeurs de taxi et les rabatteurs pour les hôtels sont nombreux. Nous avons déjà réservé à l’hôtel Floresta qui se trouve juste en face du ponton. Super !
Etape importante : le visa. Il faut obligatoirement faire tamponner son passeport à la police fédérale dès l’arrivée. Ici, ça ne rigole pas !
Il nous faut ensuite aller chercher de l’argent au distributeur. Pas facile ! Nous nous y reprendrons à plusieurs fois. Il faudra observer les brésiliens pour comprendre comment on fait. En fait, la machine avale votre carte plusieurs fois et vous la restitue en demandant un code à chaque fois.
Enfin ! Nous avons de l’argent, Nous sommes en règle. C’est parti pour la visite d’Oiapoque.
C’est une petite ville très animée. Beaucoup de Guyanais viennent faire des emplettes ou passer un week-end. Il y a des tas d’échoppes (vendeurs d’or, de vêtements, marché couvert…). Ce qui m’impressionne le plus ce sont les échoppes d’esthétiques. Elles sont minuscules et les femmes qui y travaillent sont de véritables artistes. Elles font des décorations sur les ongles au pinceau. Il y en a pour tous les goûts.
Nous flânerons ensuite sur les bords du fleuve avant d’aller manger.
Le restaurant où nous allons est excellent : le Rodéo. La coutume veut qu’au Brésil les plats soient pour deux personnes. Il faut préciser : pour une personne, si on ne veut pas partager. Nous choisissons un plat local très copieux avec viandes et poissons grillés et tout un assortiment de légumes. C’était très bon. Et n’oublions pas la Caipirinha, cette boisson faite à base d’une eau-de-vie brésilienne obtenue par fermentation du vesou, le jus de canne à sucre (cachaça), de citron, de sucre et de glace pilée. Un délice. Un orchestre en fond jouait de la samba et de la bossa nova… une soirée bien romantique.
Le dimanche 8 juin 2014
Nous avons réservé un piroguier pour nous accompagner au Saut Maripa. Je vous rappelle qu’ici “saut” veut dire “rapide”. C’est à dire des passages difficiles à franchir en pirogue sur les rivières. Notre guide touristique sur le Brésil et la Guyane nous indique une jolie randonnée le long du fleuve que nous voulons absolument faire.
Le piroguier nous lâche en bord de fleuve et nous promet qu’il viendra nous chercher dans 4 h. J’espère bien qu’il le fera ou nous allons nous transformer en Robinson Crusoé de la forêt amazonienne.
Il nous a lâché en bordure de forêt. Nous voyons une ancienne voie ferrée. D’après notre guide les anciens s’en servaient pour décharger les pirogues afin d’être plus légers pour passer les sauts. Nous décidons de suivre les rails cela nous évitera de nous perdre dans la forêt. La marche est belle mais nous ne voyons que très peu d’animaux.
Les sauts sont aussi tumultueux que je les imaginais.
Le retour se fera sous une pluie battante. Nous sommes trempés jusqu’aux os mais nous n’avons pas froid. Nous sommes bien contents de voir notre piroguier à l’arrivée.
En fin d’après-midi nous irons manger une excellente glace et nous flânerons dans les rues. Les brésiliens préparent leur coupe du monde. Ils y croient très fort. Des drapeaux flottent. Les maisons sont peintes aux couleurs du Brésil. Certains nous arrêtent pour nous dire qu’ils seront champions du monde.
Le soir nous mangerons un blaff de poissons excellent !
Le lundi 9 juin 2014
Des guyanais, que nous avons rencontrés, nous ont parlé de PK 9. Un lieu très sympa disent-ils. Nous prenons un taxi pour y aller. Effectivement c’est sympa ! Quelques carbets au bord d’une rivière, un petit restaurant, une tyrolienne qui passe au dessus-de la rivière... Un lieu de vie bien agréable pour passer un week-end.
Nous nous installons dans un carbet isolé et passons des heures à observer les oiseaux et les papillons.
Nous mangeons un plat pour deux au carbet restaurant et discutons avec les propriétaires. Des brésiliens qui parlent le français et vivent en Guyane.
L’après-midi nous ferons un tour de tyrolienne. J’adore ! Il faut d’abord traverser la rivière en pirogue, monter une côte et hop ! hop ! hop ! c’est parti ! Je n’ai même pas eu peur !
Le soir nous nous coucherons sans manger, les plats ici sont très copieux. Nous n’avons pas faim du tout.
Le mardi 10 juin 2014
Je ne veux pas partir sans me faire faire les ongles. Je passe au moins 2 heures à me faire masser bras et jambes et à me faire soigner les mains et les pieds. Hum ! Pas mal !
Pendant ce temps Alain se charge d’aller faire tamponner nos passeports. Une formalité à ne pas oublier lors de la sortie du territoire sous peine de ne plus pouvoir entrer sur le sol brésilien sans payer une forte amende !
Nous reprendrons ensuite la route du retour. Le piroguier acceptera de nous déposer chez un potier brésilien. Nous achetons une poterie dans laquelle on peut faire bruler des spirales anti-moustique.
Pour cette première approche du Brésil, nous sommes emballés. Vivement les prochains voyages !
jeudi 15 mai 2014
Awala - Yalimapo
N’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir.
Cette fois-ci nous partons en direction d’Awala – Yalimapo. On nous a vanté la plage des Hattes. Elle s’étend à perte de vue et en ce moment les tortues vont y pondre. Nous avons déjà vu les tortues Luth sur Cayenne. On nous dit que là-bas on peut observer les tortues vertes et les olivâtres. Alors avec un peu de chance…. hop c’est parti !
Historique
La commune d’Awala-Yalimapo est constituée de 3 villages : Awala, Yalimapo et Ayawande qui est situé à l’intérieur du territoire communal, sur les rives de la crique Coswine.
La commune compte environ 1200 habitants. Ce sont presque exclusivement des amérindiens, appartenant à la communauté Kali’na. Le territoire est géré par deux entités institutionnelles : la municipalité et les autorités coutumières (un chef de village comme à Favard). Awala et Yalimapo ont chacun un chef coutumier.
L’installation des Amérindiens Kali’na (appelés Galibi par les colons), remonte aux environs du XXème siècle. L’arrivée des colons européens, avec les maladies et les mauvais traitements qu’ils amenaient entraina une chute importante de la population.
Créée en 1998, la réserve naturelle d’Amana couvre 15 000 hectares de l’embouchure du Maroni jusqu’à celle d’Organabo.
Samedi 10 mai 2014
Nous nous levons aux aurores. Le sac est prêt de la veille. Alain s’en est occupé, moi j’ai travaillé tard. Nous avons rendez-vous avec Patrick et Oanh. 260 kilomètres à parcourir avant d’arriver sur la plage des Hattes.
Première étape : Iracoubo pour acheter de quoi pique-niquer.
Nous en profitons pour visiter l’église St Joseph qui est classée monument historique depuis 1978. J’aime beaucoup l’intérieur. Les peintures murales qui s’étendent sur 400 m2 sont d’un style naïf que l’on date aux environs de 1893. Ces fresques sont attribuées à un bagnard : Pierre Huguet, mais rien n’est vraiment certain. Les peintures sont très minutieuses et fournies. J’imagine que ce bagnard préférait passer du temps à peindre plutôt que de retourner en cellule. Il a du y passer beaucoup de temps (je parle de ces travaux de peinture).
Pierre Huguet avait été condamné à 20 ans de bagne pour vol avec effraction. Il tenta de s’évader à 6 reprises. La dernière fut la bonne, mais on ne sut jamais s’il atteignit les côtes du Venezuela ou s’il périt en mer.
Nous prendrons ensuite notre pique-nique dans un joli endroit au bord de la route, au PK 155. Souvent, en Guyane, les adresses sont ainsi, on donne le Point Kilométrique (PK).
Deuxième étape : Mana. Ici, c’est la pose café. Ce village a l’air très joli. Nous décidons que nous y passerons un moment demain, lors du retour, pour le visiter.
Dernière étape : Awala. Nous nous installons dans notre carbet, chez Rita. Monter les hamacs devient plus facile maintenant que nous en prenons l’habitude.
Nous chaussons nos chaussures de randonnée. Le guide de la Guyane nous conseille un sentier balisé : “le sentier de Kanawa”, nous avons envie de nous dégourdir les jambes. Nous n’avons pas fait 50 m que nous sommes attaqués (c’est bien le mot) par une nuée de moustiques énormes. Ils sont voraces et nous les voyons s’agglutiner sur les jambes de celui qui nous précède. Nous les chassons à coup de grandes claques mais très vite le plaisir de la balade disparait et nous quittons la forêt à toute vitesse pour regagner la route. Nous préférons marcher en plein soleil pour regagner notre voiture plutôt que de passer en sous bois et se faire dévorer.
Nous abandonnons nos chaussures de randonnée et reprenons nos tongs pour aller faire une longue balade le long de la plage. Une tortue y pond. C’est une Luth. Nous ne verrons pas d’Olivâtres ou de Vertes durant ce week-end.
Le prochain thème du club photo est le portrait. Je profite de nos rencontres pour demander la permission de prendre des photos. Un bel amérindien accepte, les parents d’un joli petit créole aussi ! Je suis aux anges.
Après l’apéro, nous admirons les couleurs du soleil couchant sur la plage. Alain et moi ne nous en lassons pas.
Nous mangerons chez Yalimale. Alain testera le plat traditionnel amérindien : le kachilipo. C’est du poisson cuit dans le jus de manioc et cassave. Il se régale. Pour Oanh et moi ce sera assiette de la mer. Patrick préfèrera une côte de buffle.
Dimanche 11 mai 2014
La nuit a été assez bonne. Je commence à prendre l’habitude de dormir en hamac et je me réveille beaucoup moins souvent. Après un copieux petit déjeuner nous plions bagages, là aussi nous sommes plus rapides et mieux organisés. Direction Mana pour une petite visite.
Historique
Mana est une commune riche d’un passé marqué par l’influence de la congrégation de Saint-Joseph-de-Cluny et par la ruée vers l’or.
La mère Javouhey décida, en 1826, d'implanter une communauté d'anciens esclaves et de développer ce lieu (ce site étant déjà occupé par des amérindiens) après avoir tenté de s'établir plus haut sur la Mana au lieu-dit Nouvelle-Angoulême.
Un bagne pour femmes a été ouvert à Mana au XIXème siècle, fermé début XXème.
De Mana dépend également le village de Javouhey peuplé essentiellement par des habitants Hmong exilés du Laos.
En 2011, la commune comptait 9 081 habitants.
----------------------
La veille nous avons aperçu une jolie église et son ciel étoilée. Ce qui nous a surpris, c’est de constater qu’une batterie était installée à l’intérieur, à côté de l’orgue. Aujourd’hui, l’église est pleine (nous sommes dimanche matin) et des chants entraînants nous attirent, ils sont accompagnés par l’orgue et la batterie. Nous nous approchons, On nous propose d’entrer mais nous sommes en shorts. Nous déclinons l’invitation pour ne pas offusquer les prêcheurs.
Nous nous baladons un bon moment dans la ville. D’énormes manguiers ombragent les places. On trouve à Mana de jolies maisons créoles, certaines sont en parfait état d’autres dans un piteux état. C’est dommage, elles devaient être splendides.
Après la visite de Mana nous partons en direction de Javouhey. On nous a dit qu’il y avait un marché Hmong le dimanche matin (un peu le même genre que celui de Cacao). La soupe y serait excellente.
En route nous croisons un regroupement d’artisans bushinenges. Cela fait un moment que nous cherchons un Toucan en Wacapou (Le wacapou est une essence de bois que l'on retrouve en Guyane française, de couleur brun foncé et avec de fines lignes de couleur brun clair qui lui donnent un aspect spécifique). Nous l’avons enfin trouvé. Il est magnifique !
Le repas Hmong sera excellent, comme toujours. Certaines personnes m’autorisent à les prendre en photos. Mon “thème “portraits” s’étoffe.
Nous rentrons d’une traite. Nous avons encore passé un excellent week-end.
Cette fois-ci nous partons en direction d’Awala – Yalimapo. On nous a vanté la plage des Hattes. Elle s’étend à perte de vue et en ce moment les tortues vont y pondre. Nous avons déjà vu les tortues Luth sur Cayenne. On nous dit que là-bas on peut observer les tortues vertes et les olivâtres. Alors avec un peu de chance…. hop c’est parti !
Historique
La commune d’Awala-Yalimapo est constituée de 3 villages : Awala, Yalimapo et Ayawande qui est situé à l’intérieur du territoire communal, sur les rives de la crique Coswine.
La commune compte environ 1200 habitants. Ce sont presque exclusivement des amérindiens, appartenant à la communauté Kali’na. Le territoire est géré par deux entités institutionnelles : la municipalité et les autorités coutumières (un chef de village comme à Favard). Awala et Yalimapo ont chacun un chef coutumier.
L’installation des Amérindiens Kali’na (appelés Galibi par les colons), remonte aux environs du XXème siècle. L’arrivée des colons européens, avec les maladies et les mauvais traitements qu’ils amenaient entraina une chute importante de la population.
Créée en 1998, la réserve naturelle d’Amana couvre 15 000 hectares de l’embouchure du Maroni jusqu’à celle d’Organabo.
Samedi 10 mai 2014
Nous nous levons aux aurores. Le sac est prêt de la veille. Alain s’en est occupé, moi j’ai travaillé tard. Nous avons rendez-vous avec Patrick et Oanh. 260 kilomètres à parcourir avant d’arriver sur la plage des Hattes.
Première étape : Iracoubo pour acheter de quoi pique-niquer.
Nous en profitons pour visiter l’église St Joseph qui est classée monument historique depuis 1978. J’aime beaucoup l’intérieur. Les peintures murales qui s’étendent sur 400 m2 sont d’un style naïf que l’on date aux environs de 1893. Ces fresques sont attribuées à un bagnard : Pierre Huguet, mais rien n’est vraiment certain. Les peintures sont très minutieuses et fournies. J’imagine que ce bagnard préférait passer du temps à peindre plutôt que de retourner en cellule. Il a du y passer beaucoup de temps (je parle de ces travaux de peinture).
Pierre Huguet avait été condamné à 20 ans de bagne pour vol avec effraction. Il tenta de s’évader à 6 reprises. La dernière fut la bonne, mais on ne sut jamais s’il atteignit les côtes du Venezuela ou s’il périt en mer.
Nous prendrons ensuite notre pique-nique dans un joli endroit au bord de la route, au PK 155. Souvent, en Guyane, les adresses sont ainsi, on donne le Point Kilométrique (PK).
Deuxième étape : Mana. Ici, c’est la pose café. Ce village a l’air très joli. Nous décidons que nous y passerons un moment demain, lors du retour, pour le visiter.
Dernière étape : Awala. Nous nous installons dans notre carbet, chez Rita. Monter les hamacs devient plus facile maintenant que nous en prenons l’habitude.
Nous chaussons nos chaussures de randonnée. Le guide de la Guyane nous conseille un sentier balisé : “le sentier de Kanawa”, nous avons envie de nous dégourdir les jambes. Nous n’avons pas fait 50 m que nous sommes attaqués (c’est bien le mot) par une nuée de moustiques énormes. Ils sont voraces et nous les voyons s’agglutiner sur les jambes de celui qui nous précède. Nous les chassons à coup de grandes claques mais très vite le plaisir de la balade disparait et nous quittons la forêt à toute vitesse pour regagner la route. Nous préférons marcher en plein soleil pour regagner notre voiture plutôt que de passer en sous bois et se faire dévorer.
Nous abandonnons nos chaussures de randonnée et reprenons nos tongs pour aller faire une longue balade le long de la plage. Une tortue y pond. C’est une Luth. Nous ne verrons pas d’Olivâtres ou de Vertes durant ce week-end.
Le prochain thème du club photo est le portrait. Je profite de nos rencontres pour demander la permission de prendre des photos. Un bel amérindien accepte, les parents d’un joli petit créole aussi ! Je suis aux anges.
Après l’apéro, nous admirons les couleurs du soleil couchant sur la plage. Alain et moi ne nous en lassons pas.
Nous mangerons chez Yalimale. Alain testera le plat traditionnel amérindien : le kachilipo. C’est du poisson cuit dans le jus de manioc et cassave. Il se régale. Pour Oanh et moi ce sera assiette de la mer. Patrick préfèrera une côte de buffle.
Dimanche 11 mai 2014
La nuit a été assez bonne. Je commence à prendre l’habitude de dormir en hamac et je me réveille beaucoup moins souvent. Après un copieux petit déjeuner nous plions bagages, là aussi nous sommes plus rapides et mieux organisés. Direction Mana pour une petite visite.
Historique
Mana est une commune riche d’un passé marqué par l’influence de la congrégation de Saint-Joseph-de-Cluny et par la ruée vers l’or.
La mère Javouhey décida, en 1826, d'implanter une communauté d'anciens esclaves et de développer ce lieu (ce site étant déjà occupé par des amérindiens) après avoir tenté de s'établir plus haut sur la Mana au lieu-dit Nouvelle-Angoulême.
Un bagne pour femmes a été ouvert à Mana au XIXème siècle, fermé début XXème.
De Mana dépend également le village de Javouhey peuplé essentiellement par des habitants Hmong exilés du Laos.
En 2011, la commune comptait 9 081 habitants.
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La veille nous avons aperçu une jolie église et son ciel étoilée. Ce qui nous a surpris, c’est de constater qu’une batterie était installée à l’intérieur, à côté de l’orgue. Aujourd’hui, l’église est pleine (nous sommes dimanche matin) et des chants entraînants nous attirent, ils sont accompagnés par l’orgue et la batterie. Nous nous approchons, On nous propose d’entrer mais nous sommes en shorts. Nous déclinons l’invitation pour ne pas offusquer les prêcheurs.
Nous nous baladons un bon moment dans la ville. D’énormes manguiers ombragent les places. On trouve à Mana de jolies maisons créoles, certaines sont en parfait état d’autres dans un piteux état. C’est dommage, elles devaient être splendides.
Après la visite de Mana nous partons en direction de Javouhey. On nous a dit qu’il y avait un marché Hmong le dimanche matin (un peu le même genre que celui de Cacao). La soupe y serait excellente.
En route nous croisons un regroupement d’artisans bushinenges. Cela fait un moment que nous cherchons un Toucan en Wacapou (Le wacapou est une essence de bois que l'on retrouve en Guyane française, de couleur brun foncé et avec de fines lignes de couleur brun clair qui lui donnent un aspect spécifique). Nous l’avons enfin trouvé. Il est magnifique !
Le repas Hmong sera excellent, comme toujours. Certaines personnes m’autorisent à les prendre en photos. Mon “thème “portraits” s’étoffe.
Nous rentrons d’une traite. Nous avons encore passé un excellent week-end.
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