lundi 16 décembre 2013

La pêche

Le 14 mars 2014


Une touche !
Patrick vient à la rescousse.
Nous avons changé de coin. Le poisson ne mord plus à la plage des Salines ou celle des Brésiliens. Les pêcheurs ont tendu des filets, rien de passe... ou alors ce n'est pas la bonne saison nous disent les pêcheurs du coin.


Voilà la bête ! Une lotte !

Nous nous installons désormais sur la jetée de l'ancien port. C'est le rendez-vous des pêcheurs et des photographes qui attendent les couchers de soleil et le retour au nid des Ibis Rouges.

Ce soir, la pêche a été fructueuse. Alain a pris une jolie Lotte. Nous avons pu assister au vol des Ibis et contempler un joli coucher de soleil.


Patrick aussi a eu le sien.
Un lanceur d'épervier. Tout un art !

Le soleil se couche...




Le ciel se charge de couleurs.
Les Ibis Rouges rentrent...












Le spectacle est tellement splendide que nous nous promettons de revenir souvent en soirée avec les pique-niques.
...Il semble qu'ils nous font des signes au passage.











Le 15 décembre 2013

Alain s'est acheté une canne a pêche. Depuis que nous sommes arrivés ici il en rêve !

Il l'a testée aujourd'hui.
Le lancé, une technique à prendre

L'attente...
Les copains ramènent un maroichan


Je n'ai pas de canne, j'essaie d'attraper les "gros yeux" pour en faire des appâts.
 Elles sont bien rapides ces petites bêtes !


Il a une touche !!!

C'est lourd !

La lutte !

Ouf ! Du renfort !

Belle prise ! Une raie ! 


Allez, on remet ça !

Ce sera tout pour aujourd'hui....

mercredi 4 décembre 2013

Les randonnées

Le 30 mars 2014



Sylvie apprécie beaucoup !
Cela fait un bon moment que je ne suis pas venue sur cette page. Cela ne veut pas dire que nous ne randonnons pas, bien au contraire. Nous sommes sans cesse en balade en forêt.
Nos  randonnées se transforment en safari photo. Nous marchons lentement et cherchons à photographier les animaux ou les végétaux. Cela n'a plus rien à voir avec nos randonnées de métropole qui étaient axées surtout sur le sport. 
L'art du camouflage !

Ici on la voie mieux !

La première fois que je suis allée en forêt j'ai pensé que je m'en lasserai rapidement. En effet, la forêt nous entoure et nous n'avons pas de point de vue sur le lointain. En fait, elle est magique. Elle nous absorbe. A qui sait l'écouter et l'observer elle dévoile ses trésors. Nous apprenons petit à petit.















Le 4 décembre 2013



Paresseux, plus facile à photographier qu'un singe
Je ne vous ai pas encore parlé des randonnées. Il faut dire que j'ai mis du temps à me remettre dans le bain. La chaleur intense des mois de septembre et octobre ne m'a pas aidée.



Autour de Cayenne il existe plusieurs chemins balisés et entretenus qui permettent de faire des randonnées à la demi-journée. C'est ainsi que nous avons commencé par le chemin du Rorota. C'est un très beau sentier et une belle approche de la forêt tropicale. On y trouve des oiseaux, des singes, des paresseux de belles et grandes fleurs. Au plus haut niveau on voit la mer et les îles de Cayenne (je vous en parlerai une prochaine fois).


passage d'un chablis
En 2 heures de marche, ce jour-là, j'ai bu 2 litres d'eau et en ai transpiré autant. Le chemin est toujours ombragé mais la chaleur humide qui y règne a été éprouvante. Il faut se remettre dans le contexte : j'étais en Guyane depuis 3 semaines seulement et il faisant environ 40° à l'ombre.


Chablis
En Guyane il faut oublier la randonnée telle que nous la connaissons en métropole. En forêt, pas question de s’asseoir sur un tronc d'arbre pour souffler et encore moins de s'allonger sur un petit coin d'herbe verte. Ici les bébêtes rodent et il faut être vigilant.

Pour s'arrêter et déjeuner ou dormir il faut trouver un carbet : c'est un abri en bois avec, souvent une table et des chaises, et des poteaux pour accrocher son hamac.


Passage de chablis
Pour me mettre dans le bain je me suis inscrite à un stage féminin "immersion en forêt tropicale". J'y ai appris à monter mon hamac et sa bâche (pour dormir en pleine forêt), fabriquer un brancard pour transporter un blesser, traverser les points d'eau à guet mais surtout, qu'est-que j'ai pu rire ! Vous ne pouvez pas l'imaginer.
Forêt primaire, les arbres sont immenses
Carbet très rustique mais qui nous a bien abrité de la pluie













Favard, village amérindien avec son carbet central
Mais revenons à la randonnée. La progression est lente en forêt tropicale. Si le layon (sentier) n'est pas trop fréquenté, le premier de la file est obligé d'utiliser sa machette pour "nettoyer le chemin". Il y fait très chaud et il faut boire très régulièrement. Le randonneur est donc obligé de porter beaucoup d'eau ou de boire l'eau des criques (cours d'eau) à laquelle il rajoutera un cachet de Micropur pour la stériliser. De plus, nous rencontrons sans cesse des chablis (arbres déracinés) qui coupent notre route. Certains sont très gros et pas faciles à enjamber. On passe dessus, on passe dessous et c'est fatiguant. Il est dangereux de les contourner car on risque de perdre de vue le layon et de perdre sa route
La pirogue du retour


Certaines randonnées font des boucles et pour d'autres le retour se fait en pirogue par le fleuve (ou le bras de fleuve) le plus proche.

En métropole on parle du calme de la nature, ici pas de silence. Lorsqu'on marche on entend autour de soi les oiseaux, les singes, les cigales (qui sont ici beaucoup plus grosses que les nôtres).
Une crique, ...rien à voir avec nos criques de méditerranée 


La mangrove, vue de la pirogue





Je vous entends d'ici "mais quelle galère les randos en Guyane !!!". Je vous assure que c'est un plaisir : entendre tous ces bruits, voir ces arbres immenses, croiser de temps en temps un animal. J'adore. Je ne crois pas que l'on randonne pour faire de la performance mais par amour de la nature !

N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir de plus près.

La randonnée du littoral - 15/12/2013

Jolie randonnée au départ de Montabo jusqu'aux plages de Montjoly. Environ 3 heures de marche le long des plages et au travers de la végétation. Aucune difficulté particulière. De magnifiques paysages.




Reflets